Art martial développé en 1987, par le grand maître Kwang Do, le Choi Kwang Do repose sur la flexibilité et la fluidité du mouvement. Le Gabonais Guy Roger Nzamba est un des mastodontes de cet art martial.
Guy Roger Nzamba a été initié à cet art au début des années 2000 et aujourd’hui le Gabonais porte haut les couleurs de son pays qu’il représente fièrement dans cet art martial qu’est le Kwang Jo Choi. Guy Roger Nzamba vit à Atlanta aux Etats-Unis depuis 2002 et pratique le Kwang Jo depuis plus de 15 ans. Grâce à son talent et son abnégation, il est certifié et nommé instructeur chef en 2008, puis il rejoint dans la même année l’équipe de démonstration de l’Etat de Géorgie, où il dirige plus de 300 élevés et 40 instructeurs.
Pour revenir sur son parcours, Guy Roger a fait ses études secondaires au Gabon (Collège Bessieux). En 1998 il décide rejoindre le pays l’oncle Sam destination donc les Etats-Unis. En 2000, il obtient son bac au lycée Washington dans l’Etat du Maryland.
Son amour pour les arts martiaux a éclot au Gabon. Déjà très jeune il pratiquait le taekwondo et ensuite il s’est mis au Qwan Ki Do. Aujourd’hui, il est nommé « Ambassadeur international du Choi Kwang Do » pour l’Afrique. Un titre à la hauteur de son talent : Capitaine de l’équipe de démonstration de l’Etat de la Georgia, 3fois Champion du monde individuel – en techniques pour le Gabon, 3 fois champion du monde en équipe de démonstration pour les Etats Unis, ceinture noire 5 e dan, Guy Roger Nzamba est le seul africain au monde dans cet art à avoir atteint ce niveau au Choi Kwang Do. « Taz » le diable de Tasmani comme on le surnomme Guy Roger Nzamba a aussi obtenu la médaille d’or en Kata en équipe. L’équipe de démonstration de la Géorgie dont il est membre et capitaine a reçu la médaille d’or, et est devenue championne du monde de la discipline contre l’Angleterre, la Russie et la Corée.
Malgré son statut international, Guy Roger garde un œil attentif sur son pays le Gabon. Il affirme lors d’une interview : « le niveau des arts martiaux est très bon au Gabon. Des talents naissent chaque jour, mais ont besoin d’être encouragés et bien encadrés. D’autant plus que les arts martiaux sont les disciplines rapportant plus de médailles à notre pays ».
Le TAZ montre ainsi l’intérêt qu’il porte pour le Gabon qui peut être fière de son fils qui incarne dans son art la Wandayance et brandit haut les couleurs de son pays.
Edouard Eding Beranger
