Si incarner la Wandayance c’est rechercher sans cesse la performance, toujours croire que tout est possible, d’être déterminer, avoir la conviction, et surtout se donner les moyens de réussir …
Alors, on peu dire que cette jeune entrepreneuse, incarne la « Wandayance« . Aya Ben vient de lancer son propre label de production musicale (Ayaben Records), une nouvelle corde à son arc déjà bien fourni (Modèle photo, artiste, auteur, compositeur et interprète)…
Arrivée pour faire ses études à Lille, il y a plus de vingt ans, Aya Ben a non seulement quitté son pays, mais également ses rêves de musique.
Diplômée en commerce international, elle enchaîne alors les expériences professionnelles. Assistante commerciale, secrétaire de direction, traductrice… Jusqu’au jour où sa passion a fini par resurgir, celle qui l’habitait quand elle accompagnait sa sœur dans les pianos-bars de Libreville (Gabon), la musique.
Crédit photo : Gérald Géronimi
Ce petit bout de femme a repris depuis quatre ans un micro qu’elle n’aurait jamais dû lâcher. Son premier single « To samba with you » sorti il y’a deux ans venait matérialiser un rêve devenu réalité, auteur-compositeur et interprète, AYA BEN a une voix dotée d’une certaine tonalité familière que l’on associe aux classiques des chanteurs de Jazz comme Dinah Washington et Ella Fitzgerald.
« Je me suis toujours intéressée au chant, depuis que je suis née,
j’ai grandi dans une famille où la musique faisait déjà partie de la vie quotidienne ».
L’une de mes grandes soeurs en effet, était déjà une chanteuse célèbre et talentueuse au Gabon. Elle me prenait avec elle quand elle répétait ou allait en concert. Par la suite choriste, puis chef de fil dans son groupe qui était devenu mien.
Crédit photo : Gérald Géronimi
De la scène de Libreville qu’elle a foulée dès ses douze ans, à celle du tremplin Mi de Bruxelles, en passant par l’Italie, la Toscane, Bologne ou Los Angeles.
Aya Ben trace son sillon avec passion, aujourd’hui productrice, responsable du label indépendant AYABEN RECORDS, elle a participé recement pour la première fois au MIDEM (festival international de la musique), qui s’est déroulé du 04 au 07 juin dernier à Cannes (France).
« Le Midem, une expérience mémorable que je renouvellerai volontière »
En effet, la richesse des échanges et les perspectives qui en ressortent m’emmène à affirmer que le Midem est une étape que tous les artistes et Labels indépendants devraient franchir au moins une fois dans leurs vies, j’en sors plus que satisfaite et confiante en l’avenir de AYABEN RECORDS (le label tourne autour de la musique noire Américaine, essentiellement du Montown music, soul, jazz… ).