Le rideau est tombé ce vendredi 19 juillet sur la 32e édition de la CAN qui a vu le sacre de l’Algérie 29 ans après.
Une Coupe d’Afrique des nations inédite par des faits marquants, tout d’abord initialement prévue au Cameroun, c’est finalement au pays des pharaons qu’elle a eu lieu, du fait d’un retard dans le cahier des charges, la CAF n’a souhaité prendre aucun risque, un glissement de date garanti néanmoins au Cameroun d’organiser la prochaine édition prévue en 2021.
Le format a évolué, on est passée de 16 à 24 équipes. La périodicité traditionnellement prévue au mois de janvier, en pleine saison européenne, a été déplacé au mois de juin par la CAF, ce qui permet entre autre à tous les joueurs internationaux d’être libérer par leur club, et surtout un calendrier en phase avec les autres compétitions internationales.
Une première pour l’arbitrage vidéo, même si elle n’est intervenue qu’à partir des ¼ de finale. On peut l’expliquer, car toujours en phase expérimentale en Afrique, le déploiement demeure donc progressif. La Caf s’est montrée très prudente, et n’a voulu prendre aucun risque surtout avec le couac lors de la finale de la Champions League africaine.
Sur le plan du jeu, nous avons assisté à un tournoi assez faible, aucune folie dans le jeu proposé par les équipes, aucune individualité n’a réellement crevé l’écran.
Par contre des parcours inattendus, comme celui du Benin qui s’est qualifié pour la première fois de son histoire en ¼ de finale, ou l’exploit du petit poucet Madagascar qui atteint les ¼ de finale pour sa 1ere participation.
Les déceptions sont du côté du champion d’Afrique en titre le Cameroun, de l’Egypte finaliste malheureux de la précédente édition au Gabon, deux locomotives du football africain (7 trophées pour l’Egypte et 5 pour le Cameroun) éliminés en 8e de finale.
C’est donc sans surprise que l’Algérie, l’équipe qui a le plus montré des choses, collectivement et individuellement qui s’est imposée logiquement.
Il faut dire que les poulains du sélectionneur Djalmel Belmadi ont fait preuve de beaucoup de caractères, en produisant du jeu, en montrant beaucoup de détermination et d’abnégation, ils ont surtout su répondre aux défis physiques imposés, ce qui leurs faisaient défaut par le passé.
Une finale assez terne, l’Algérie peu flamboyante, elle a opté pour une stratégie défensive afin de conserver le score acquis très tôt contre le cour du jeu. Le Sénégal malgré la possession du ballon, n’a pas su élever son niveau de jeu et concrétiser les actions qu’il s’est crée, dû en parti par la maladresse de son attaquant Niang avec un Sadio Mané la star de cette équipe peu en évidence.
L’Algérie remporte donc cette 32 édition, 29 ans après sa première victoire continentale.
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